Ce n’est pas une favela. Plutôt une ferme dans cette zone de transition, à mi-chemin entre le cerrado brésilien, la savane lacérée par l’agrobusiness et la forêt amazonienne. C’est là, à Confresa (Mato Grosso, centre) que Benedito Cardoso a été assassiné de sang-froid, le 7 septembre. Âgé de 42 ans, il a succombé aux quinze coups de hache assénés alors qu’il était au sol. « La victime défendait Lula et l’assaillant a dit qu’il défendait Bolsonaro », a précisé Victor Donizete de Oliveira Pereira de la police civile, dans un résumé glaçant.
Un juge de la Cour suprême du Brésil a limité temporairement lundi 5 septembre l’accès aux armes donné par le président d’extrême droite Jair Bolsonaro en raison du « risque de violence politique » pendant la campagne électorale. « Le début de la campagne électorale exacerbe le risque de violence politique », ce qui « rend d’une urgence extrême et exceptionnelle » la nécessité de restreindre l’accès aux armes et aux munitions, écrit le magistrat Edson Fachin.
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