Texte par Thomas WHEELDON
Les Brésiliens seraient-ils devenus nostalgiques de la dictature militaire ayant gouverné le pays de 1964 à 1985 ? Ancien officier militaire, n’ayant jamais caché son admiration pour l’ancienne junte militaire, Jair Bolsonaro est en tête des sondages (22 %) des élections générales d’octobre.
En 2015, lors de son vote en faveur de la destitution de la présidente Dilma Rousseff, il avait même rendu hommage au colonel Brilhante Ustra, ancien chef du service de renseignement de la dictature militaire qui était responsable de la torture de l’ancienne présidente, emprisonnée dans les années 1970 pour rebellion.
Jair Bolsonaro, membre du parti social-libéral, connu pour ses prises de positon controversées, a toujours été élogieux à l’endroit de la ditacture militaire. Et ce, depuis sa première élection en 1991. Celui que l’on surnomme « le Trump tropical » a notamment déclaré en 1999 que s’il devenait président, il se servirait de cette opportunité pour fermer le parlement et lancer un régime militaire : « Je ne doute pas, je commencerais le coup dès le premier jour. […] Faisons cette dictature ».
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