Divino Amor au festival de Sundance et à la Berlinale ; Au cœur du monde (No coração do mundo) à Rotterdam ; Bacurau et La Vie invisible d’Eurídice Gusmão (A Vida Invisível) à Cannes*. L’année 2019 aura décidément été celle de la reconnaissance internationale du cinéma brésilien, avec des films qui partagent un point commun : toutes ces œuvres primées ont été réalisées dans le Nordeste, ou par des réalisateurs originaires de cette région [de la côte nord-est du pays, composée de neuf États : Alagoas, Bahia, Ceará, Maranhão, Paraíba, Piauí, Pernambouc, Rio Grande do Norte et Sergipe].
Les festivals brésiliens aussi ont récompensé des productions nordestines. “Si l’on se penche sur le cinéma brésilien d’avant-garde de ces quinze dernières années, celui qui a récolté les prix et la reconnaissance nationale et internationale, c’est le cinéma du Nordeste”, affirme sans hésitation Wolney Oliveira, cinéaste et responsable de Cine Ceará, Festival du cinéma ibéro-américain.
À voir : deux débats proposés par Autres Brésils et le Forum des images
“Nous avons toujours été en marge”
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