« Dehors le PT », criaient les dirigeants du PMDB (Parti du Mouvement Démocratique Brésilien) à l’issu de leur réunion, qui n’a duré que trois minutes, où ils ont formalisé la rupture de leur parti avec le gouvernement de Dilma. « Brésil en avant, Temer Président ! », scandaient ils également, en exprimant leur souhait de voir l’actuel vice-président et membre du PMBD occuper bientôt le poste suprême du pouvoir exécutif. Ainsi, la rupture est consommée et le PT perd son principal allié au pouvoir. Echec et mate pour Dilma ? Répondre affirmativement ce serait trop s’aventurer.
En effet, le PT et le gouvernement de Dilma est en train de payer pour sa propre politique : pour essayer d’échapper à l’ouverture du processus d’impeachment ou au moins pour s’assurer des alliés le PT avait décidé de renforcer la position du PMDB dans la coalition au pouvoir en lui offrant de nouveaux postes ministériels. Aujourd’hui la rupture de celui-ci avec Dilma n’est que plus ressentie et ne fait qu’approfondir la crise gouvernementale qui devient de plus en plus une crise du régime politique.
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