A l’encontre, après avoir été une revue imprimée, est maintenant virtuelle.
Les objectifs, eux, n’ont pas changé : A l’encontre entend prendre ses distances par rapport aux habitudes de la pensée médiatisée, à cet acquiescement de la réflexion aux « évidences » du jour... démenties le lendemain.
Dès lors, à l’encontre tentera de faire la preuve qu’être en décalage avec ceux qui « font l’opinion » accroît la faculté de comprendre la société. D’autant plus si l’attention se centre sur tout ce qui met pratiquement en question l’ordre social et sur ce qui déborde ou excède- sous la forme de possibles qui se profilent quand l’inacceptable est refusé-le fonctionnement du capitalisme et son développement chaotiquement mondialisé. Cette ambition rencontre, aujourd’hui, un contre-air du temps qui cherche ses voies dans de nouvelles mobilisations sociales : des grèves dans la fonction publique en passant par le mouvement des sans-papiers ou les prolongements de la Marche mondiale des femmes jusqu’aux initiatives plurielles mettant en lumière l’entrelacs de la crise écologique et sociale planétaire.
Toutefois cette prétention se doit aussi d’être lestée d’un bilan sans complaisance des expériences historiques avortées d’émancipation sociale ; elle doit donc valoriser les critiques les plus précoces et acerbes de la dérive de ces tentatives, car ils/elles le faisaient précisément au nom de l’émancipation.
A l’encontre
Case postale 120, 1000 Lausanne 20
fax +4121 621 89 88
Soutenez-nous : CCP 10-25669-5
