São Paulo — Une polémique a éclaté lundi au Brésil sur le nombre de manifestants la veille contre la présidente Dilma Rousseff, un institut d’enquêtes privé l’estimant à 210 000 à São Paulo, quand la police militaire dit en avoir compté un million.
La police militaire (PM), placée sous l’autorité du gouvernement de l’État de São Paulo, a défendu sur Twitter son mode de calcul utilisé dimanche lors d’une journée de mobilisation, présentée comme massive, contre le gouvernement de centre gauche confronté au scandale de corruption Petrobras. L’État de São Paulo, le plus peuplé du Brésil avec 40 millions d’habitants, est dirigé depuis plus de 20 ans par le Parti social-démocrate brésilien (PSDB), principal parti d’opposition au Parti des travailleurs (PT) de Mme Rousseff, au pouvoir depuis 12 ans.