<img2196|center>
Illustration : Tuca Vieira / Folhapress
Par Luiz César Queiroz Ribeiro et Orlando Alves Santos Junior -Le Monde diplomatique Brasil
Luiz César Queiroz Ribeiro est professeur à l’Institut de Recherche et de Planification Urbaine et Régionale (Ippur) de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ), chercheur auprès de l’IA et du CNPq et coordinateur de l’Observatoire des Métropoles/ Institut du Millénaire-CNPq (www.observatoriodasmetropoles.net).
Orlando Alves Santos Junior est professeur adjoint à l’IPPUR/UFRJ et membre de la coordination du INCT Observatoire des Métropoles.
Traduction : Fouez Balit pour Autres Brésils
La ville brésilienne contemporaine résulte de la combinaison de deux mécanismes complémentaires : la libre marchandisation et une politique perverse de tolérance à toute forme d’appropriation du sol. La libre marchandisation a permis une alliance entre les forces à l’origine du développement capitaliste, les intérêts des multinationales et les factions locales de la bourgeoisie marchande intégrées dans le complexe formé par le trio production immobilière - travaux publics – privatisation des services publics. Le Brésil urbain est le fruit de l’action de cette coalition mercantiliste de la ville, l’Etat lui servant de condottiere, que ce soit en protégeant les intérêts de l’accumulation urbaine contre toute concurrence, en commandant la construction de gigantesques travaux urbains ou encore en ignorant son rôle de planificateur de l’accroissement urbain. Une ignorance qui, en plus de servir la marchandisation de la ville, joue un rôle fondamental dans la transformation de ces territoires en une espèce de frontière intérieure de l’expansion du capitalisme, ouvert à une occupation libre par les masses issues du monde rural.
[...]
Lire l’analyse en entier :
<doc2197|center>