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Juin 2007 : une action du Groupe spécial d’inspection du travail libère 1064 ouvriers agricoles d’une plantation de canne à sucre située en Amazonie. En quelques jours et pour plusieurs semaines, surgit une polémique nationale à propos de la répression de l’esclavage moderne, allant jusqu’à mettre en doute la réalité du fléau.
DIAL

Le 21 octobre 2007, des hommes en armes à la solde de SYNGENTA, multinationale suisse, ont attaqué des paysans sans Terre du MST qui occupaient pacifiquement une parcelle et ont assassiné un des militants paysans, Valmir Mota de Oliveira. Projection/débat pour comprendre la situation et protester contre cet assassinat.

Comment expliquer cette contradiction si scandaleuse entre les décisions judiciaires de première et seconde instance et les conclusions du procès administratif disciplinaire ?

Il était 6h30 du matin. Selon sa femme, le chef du peuple harcelé Guarani-Kaiova, a entendu une voix qu’il ne connaissait pas appeler son nom derrière sa porte. Il n’a eu que le temps de demander qui c’était avant de recevoir une balle mortelle.

A l’heure où parlementaires et journalistes alimentent une réaction irrationnelle contre les assassins du petit João Hélio, jusqu’à soulever des idées telles que la peine de mort, il importe de mettre en relief la façon dont les criminels sont fabriqués au Brésil.

La majeure partie du programme créé par le Gouverneur Simão Jatene sera destinée à l’exploitation de bois et d’autres produits forestiers, à l’agriculture et à l’élevage.

« Si l’on ne fait pas en sorte que le pays croisse, crée des emplois et des occasions pour que les jeunes entrent à l’université ou appprennent un métier, on peut mettre dix fois plus de policiers dans les rues mais cela ne résoudra pas le problème de la violence, car souvent elle est une question de survie »

Bien qu’il soit la principale denrée d’exportation du Brésil, le soja n’est désormais plus l’objet de débats économiques. Ce sont aujourd’hui les écologistes et les différents mouvements sociaux brésiliens qui se sont emparés du sujet.

Pour mieux comprendre les attaques sur Rio et la violence quotidienne dans le pays, il est important de rappeler ce qui est advenu à São Paulo avec le PCC.

Durant le second semestre de 2006, 1888 personnes sont mortes à São Paulo. Ce nombre correspond à plus du double de morts sur la même période en Irak, pays en État de Guerre depuis un certain temps déjà.