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Depuis vingt ans, des territoires ont été officiellement reconnus par le gouvernement brésilien comme appartenant aux diverses tribus indiennes du nord du Brésil. Pourtant, cela n’a pas empêché des fermiers de s’installer pour cultiver du riz, et ensuite de défendre ces terres bec et ongle. Le 5 mai dernier, ils ont tiré sur des Indiens qui « envahissaient » leur terre, faisant dix blessés. AGORAVOX

Nous avons obtenu le 27 novembre 2006 le statut de réfugiés politiques attribué par l’OFPRA, qui a reconnu le danger de mort qui pèse sur nous dans notre pays.

Le film « Tropa de Elite » révèle une vision nihiliste qui, pour autant, ne peut pas être identifiée comme une perspective réactionnaire. L’ordre, ici, c’est le chaos. Point de vue sur le tout récent Ours d’Or de la 58è Berlinale.

Ayant fui la guerre, les Angolais du Brésil ont été confrontés à une vie très différente de celle dont l’image est véhiculée par les feuilletons brésiliens diffusés en Angola. En quelque sorte, ils ont échangé une guerre civile contre une autre.

Etat du Pará, dans le Sud de l’Amazonie brésilienne. Terre d’or et de lumière étincelante, mais aussi terre d’illusions, de mensonges et de violence.
Séduits par de fausses promesses, des centaines de colons s’y rendent jour après jour.

Sérgio Cabral, gouverneur de l’Etat de Rio de Janeiro, est aujourd’hui l’une des figures politiques les plus nuisibles. Sans relâche, il justifie la (visible) violence policière dans les zones pauvres de Rio.

Un reportage primé au Brésil. L’aventure hebdomadaire des femmes de criminels pour deux heures d’intimité en prison. « Un vendredi d’octobre, 7 heures du soir. Elles arrivent lentement, chargées de valises et de sacs. »

Si le cynisme et la brutalité des représentants de l’Etat donnent la nausée, le silence complice de la classe moyenne n’est pas moins infect. Il réside là un danger immense : celui de la connivence avec les procédés de nettoyage ethnique.

Le frère Henri Burin des Roziers, avocat et défenseur des droits humains, court un grand danger. Son nom serait inscrit sur une liste de personnes à abattre dressée par des propriétaires terriens de la région.

Un reportage diffusé au niveau national, entaché de discrimination et de préjugés contre les Guarani Mbyá, a empli de tristesse le village de Morro dos Cavalos et a soulevé la problématique du manque de connaissance des Brésiliens sur leur propre histoire, en plus des intérêts cachés derrière les attaques racistes.