Source : Adital – 17 avril 2009
Traduction : Caroline Sordia pour Autres Brésils
En près de deux cents ans de prédominance du capitalisme, le bilan est excellent si l’on considère la qualité de vie des 20% de la population mondiale qui vivent dans les pays riches de l’hémisphère nord. Quid des 80% restants ? Excellent également pour les banques et les grandes entreprises. Comment expliquer cependant, à la lumière des principes éthiques et humanitaires les plus élémentaires, ces données de l’ONU et de la FAO : des 6,5 milliards de personnes qui peuplent aujourd’hui la planète, près de 4 milliards vivent en dessous de la ligne de pauvreté, dont 1,3 milliards dans la misère ? Et 950 millions souffrent de dénutrition chronique.
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