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L’Agence Reporter Brasil fait un travail continue d’enquête, de prévention et de dénonciation du travail esclave au Brésil. Ce travail compte sur le soutien de la DGB Bildungswerk. Les données 2019 sont intégrées dans la deuxième fiche thématique de l’Observatoire de la Démocratie Brésilienne - Autres Brésils

Après avoir atteint le chiffre record de 64 000 homicides pour l’année 2017, les données sur la violence au Brésil en 2018, confirmées par le Forum Brésilien de la Sécurité Publique, montrent une baisse prononcée. Cette diminution nous met face à un paradoxe : cette chute survient alors que le pays connaît un durcissement des conflits sociaux et l’apparition sur la scène publique d’un discours clairement violent, incarné par la figure de l’actuel président Jair Bolsonaro.

Depuis le vendredi 18 au matin, la « Liste sale » des employeurs de travailleurs et (…)

Au Brésil, dès le XVIe siècle, des esclaves noirs se libèrent et fondent des communautés marronnes, appelées quilombos. Ces républiques libres et auto-organisées repoussent les nombreuses attaques des colons et deviennent, pour plusieurs siècles, le symbole de la résistance aux régimes esclavagistes.

Au Brésil, près d’un million de jeunes mineurs travaillent souvent dans de dures conditions et dans l’illégalité. C’est le chiffre que vient de publier l’Institut brésilien de géographie et de statistiques, l’IBGE.

Alors qu’aucune formation traditionnelle n’échappe au discrédit, une droite radicale parfois liée aux militaires émerge, et promet de nettoyer les écuries d’Augias...

Entrée en vigueur le 11 novembre, la nouvelle loi travail dérégule le marché de l’emploi. Avec 5 % d’approbation, le gouvernement ne règne pas seulement sans le peuple, mais également contre lui.

Le 16 octobre, le président Temer a modifié, sans concertation préalable et sans aucun vote, la définition juridique du travail esclave.

La Norvège a annoncé qu’elle réduirait de moitié sa contribution au Fonds Amazonie, dédié à la protection du biome, à la régularisation foncière ainsi qu’à la gestion des terres indigènes. Cette coupe budgétaire met en danger tout l’écosystème amazonien.

Analysant le monde actuel du travail au Brésil sous la perspective des mouvements politiques qui essaient de remettre en cause les conquêtes sociales des travailleurs brésiliens, Ricardo Antunes, ne mâche pas ses mots pour définir la conjoncture actuelle.