<img310|left> Les Brésiliens auront l’occasion, le 23 octobre, de se prononcer sur l’interdiction de la vente d’armes à feu aux civils, lors d’un référendum historique pour le pays et sans précédent dans le monde. Cette échéance marque un développement des plus significatifs dans le domaine du contrôle des armes légères et, pour la première fois au monde, un gouvernement organise une consultation populaire à propos de sa législation nationale sur les armes à feu. Le Brésil est le premier fabricant d’armes à feu en Amérique Latine et compte le plus grand nombre d’homicides à main armée au monde. Au Brésil :
- Quelqu’un est tué d’un coup de feu toutes les 15 minutes.
- Au cours de la dernière décennie, plus de personnes ont été tuées par arme à feu que dans aucun autre pays du monde, y compris les pays en guerre.
- Les armes à feu tuent plus que les accidents de voitures.
- Les coups de feu sont la première cause de mort pour les jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans.
Les nouvelles lois qui réglementent la détention d’armes légères par les civils ont déjà produit des résultats très encourageants. Ainsi, le taux de décès causés par les armes à feu a chuté de 8% en 2004, année de la mise en place de la nouvelle législation - ce qui représente 3.234 vies sauvées. C’est la première diminution depuis 13 ans.
Pour les membres d’IANSA au Brésil, le référendum représente une formidable occasion de faire avancer le débat sur les armes dans le monde ; c’est aussi le moment charnière d’une campagne de plusieurs années. Si les électeurs approuvent le référendum, ils prouvent indiscutablement que les civils ne veulent pas d’armes à feu chez eux, dans leurs rues, leurs écoles ou leurs espaces publics. Un vote positif renforcera le mouvement en faveur du contrôle des armes dans la région latino-américaine et encouragera les efforts à contrôler la détention privée d’armes à feu au niveau international. Le référendum du 23 octobre est donc une opportunité stratégique pour l’avancement de la campagne internationale contre les armes légères.
Viva Rio et Sou da Paz, membres d’IANSA au Brésil, appellent les membres d’IANSA dans les pays particulièrement liés au Brésil - linguistiquement, par une proximité géographique ou par la présence d’une grande population expatriée brésilienne - à soutenir leurs efforts pour encourager les électeurs brésiliens à voter OUI.
C’est dans cette optique que nous vous contactons aujourd’hui.
Nous espérons sincèrement pouvoir compter sur votre coopération !
COMMENT NOUS AIDER et participer à la campagne depuis votre pays :
1. Rendez vous en face de l’ambassade brésilienne dans votre pays le dimanche 16 octobre à midi, pour la journée internationale de soutien au référendum brésilien sur le désarmement, en brandissant des pancartes encourageant les brésiliens à « Voter OUI ».
2. Contactez les médias : Envoyez un communiqué de presse au correspondant brésilien dans votre pays, expliquant que vous prenez part à la journée internationale de soutien au référendum brésilien sur le désarmement et que le referendum doit être approuvé pour mettre fin à la violence armée au Brésil. N’hésitez pas à insister sur le fait que le référendum, par son ampleur et son caractère historique dans le lutte contre les violences, intéresse et concerne le monde entier.
3. Organisez un événement en faveur du SIM (Oui au Référendum) : A Londres par exemple, de nombreux expatriés brésiliens, conjointement avec IANSA, Amnesty International et Oxfam, organisent une soirée d’activités le 16 octobre qui comprend un débat sur la violence armée au Brésil, une pièce de théâtre brésilienne et une projection de documentaire. En Afrique du sud, une coalition des membres d’IANSA organise une conférence de presse. Ils ont déjà organisé l’enregistrement d’une déclaration de soutien au SIM par l’archevêque Desmond Tutu, prix Nobel de la paix.
Dans quelques jours, vous recevrez un exemple de communiqué de presse ainsi qu’une fiche de synthèse sur le référendum et son impact sur la campagne internationale contre les armes légères. Nous vous remercions par avance pour votre soutien à ce référendum vital.
Nous vous serions très reconnaissants de nous tenir au courant sur vos activités prévues, pour que nous puissions montrer, ici au Brésil, que le monde est attentif .
Enfin, nous restons bien sûr à votre disposition pour plus de renseignements ou un appui ciblé.
Personnes-ressources :
Au secrétariat d’IANSA :
Susanna KALITOWSKI (susanna@iansa.org), +44 (0) 20 7065 0870
Au Brésil :
Josephine BOURGOIS (josephine@vivario.org.br), + 55 21 2555 3794
Marie A JOUBERT (gmariea@gmail.com), + 55 21 2555 3794 : francophones et hispanophones.
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