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Par Eleilson Leite
Source : Le Monde Diplomatique - Brésil, mars 2008
Traduction : Hélène Chesnel pour Autres Brésils
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Le problème, cher lecteur, est que les fêtes du pauvre dans les banlieues sont traitées comme une affaire de police. Quand le public est de classe moyenne et vient des quartiers du centre, la question est traitée différemment. Je vais raconter quelque chose qui le montre. Il y a une fête qui a lieu tous les vendredis soirs (et parfois aussi en journée), à côté de l’Université Mackenzie, dans le centre de la ville. Elle réunit des centaines d’étudiants. Les gens occupent deux blocs d’immeuble, encombrent des rues et gênent les voisins. L’ambiance sonore est variée : rock, MPB, samba, axé et même le Pancadão, selon l’état d’ivresse. Les jeunes étudiants consomment beaucoup de boissons alcoolisées et prennent des drogues comme ils veulent. Quand vient le moment d’avoir des relations sexuelles, les câlins ont lieu dans leurs voitures aux vitres teintées, garées à cet endroit. Quand la police y va, selon des témoignages, c’est pour retirer de l’enceinte des individus mal sapés, peu assortis avec le profil social des personnes présentes. Et dans les banlieues ? Ah, la police dans ses interventions n’a pas de demi-mesure. Elle arrive pour mettre fin à la joie des jeunes qui s’amusent dans la rue.
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