<img1369|left> La Commission nationale de Biotechnologie (CTNBio) est un organisme de la présidence
brésilienne composé de représentants de 11 ministères.
Mais des critiques de la position de la CTNBio ont été émises par les deux institutions compétentes au Brésil pour évaluer les risques des OGM : l’Agence nationale de vigilance sanitaire (Anvisa), un organisme du Ministère de la santé, et l’Institut brésilien de l’environnement (Ibama), du Ministère de l’Environnement.
Ces deux institutions se basent sur la Loi de Biosécurité, et alléguent l’insuffisance des études réalisées sur l’effet toxique de ces produits. De plus, selon elles, des risques pour la santé humaine et l’environnement ne peuvent pas être exclus et elles ne voient aucune garantie de non-contamination des variétés traditionnelles de maïs par les variétés transgéniques. Avec ces deux nouvelles autorisations, les cultures transgéniques sont
maintenant au nombre de quatre au Brésil : en 2005, le coton Bollgard Evento531, résistant aux insectes, et le soja RR, résistant aux herbicides, tous
deux du groupe Monsanto, avaient été autorisés.
Des écologistes et agriculteurs de l’organisation Via Campesina ont organisé une manifestation pour protester contre la décision gouvernementale, et de nombreuses réactions se font entendre au sein de la société civile face à l’"irresponsabilité" du gouvernement.
La récolte de maïs au Brésil doit atteindre cette année 38,4 millions de
tonnes, soit 5,8% de plus qu’en 2007, selon des estimations officielles.
Autres Brésils - 19 février 2008