Source : Carta Maior - 20/09/2007
Traduction : Monica Sessin pour Autres Brésils
Il existe des diasporas multiples dans le monde d’aujourd’hui. Des populations innombrables cherchant un refuge ou une vie meilleure en dehors de leurs pays d’origine. En termes de chiffres, les migrations massives depuis l’Afrique, l’Amérique latine, l’Europe de l’Est et de quelques pays d’Asie sortent du lot. Des millions de personnes changent de patrie, de langue et de convivialité culturelle. Ils vont vivre là où il ont la possibilité de travailler, rêvant à des jours meilleurs. Plus qu’à toute autre époque, le contexte de la mondialisation est celui de l’existence d’innombrables cas de migrations massives.
Les destinations préférées de ces migrations sont bien connues. Plusieurs pays d’Europe occidentale, les États-Unis, le Canada, le Japon et l’Australie sont en tête du peloton des pays d’accueil, dans chaque région de la planète. La destination de la plupart dépend de nombreux facteurs, qui varient énormément au cas par cas. Évidemment, ils réussissent à rester dans ces pays, parce qu’il existe des dispositifs légaux ou semi légaux qui rendent les choses plus faciles.
Les pays d’accueil aussi, « choisissent » les immigrés, selon leurs intérêts et leurs besoins. Même les immigrés clandestins ne restent que parce qu’il y a du travail et un intérêt à leur présence. Les critères de sélection des immigrants fixés par certains pays rappellent les anciens principes eugénistes, dans la recherche des plus aptes et de ceux pour lesquels il n’y a aucun investissement à faire. Ce qui est recherché, c’est la main d’œuvre hautement qualifiée et/ou des travailleurs manuels pour compenser les manques des économies des pays d’accueil.
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