Le travail a repris, jeudi 18 octobre, sur le chantier du grand barrage hydroélectrique de Belo Monte, en plein cœur de la forêt amazonienne au Brésil, après un accord entre le consortium qui le construit et les Indiens et pêcheurs qui occupaient le site depuis dix jours, selon l’agence de presse Brasil.
« Après deux jours de négociation, Norte Energia », le consortium public qui érige ce barrage sur la rivière Xingu, « s’est engagé à satisfaire les revendications » des 150 protestataires qui occupaient l’un des quatre chantiers du barrage. Une cinquantaine de pêcheurs et une centaine d’Indiens de six ethnies (Xipaia, Kuruaia, Parakanã, Arara, Juruna, Assurini) s’étaient associés pour occuper ce chantier de Pimentel, où le Xingu était déjà asséché, confisquant les clés des engins et forçant pacifiquement les ouvriers à quitter le chantier.
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