Un puissant lobby œuvre en silence au Congrès et auprès de l’Exécutif pour mettre fin au monopole public de l’exploitation de l’uranium. L’objectif étant l’exportation de ce combustible sous sa forme primaire à un moment où les prix internationaux n’arrêtent pas de monter et où le Brésil a développé une technologie pour le produire.
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Source : LMD Brasil - 12/04/2008
Par Sergio Ferolla et Paulo Metri
Traduction : Roger Guilloux pour Autres Brésils
Le Bilan Energétique National de 2007 nous indique que la production mondiale d’électricité, en 2005, s’est faite à partir des sources suivantes : le charbon à hauteur de 40,3% du total, le gaz naturel (19,7%), l’énergie hydraulique (16%), l’énergie nucléaire (15,2%), les dérivés du pétrole (6,6%) et les sources d’autres origines (2,2%). Avec un prix du baril dépassant la barrière des 100 dollars - les prix des dérivés du pétrole et du gaz naturel accompagnant cette escalade - auquel il faut ajouter la menace de l’effet de serre dû à la consommation des hydrocarbures et du charbon, l’humanité doit faire face à un défi d’une recherche de nouvelles sources de production d’électricité plus propres et plus compétitives. Certaines options hydrauliques sont écartées en raison du fort impact sur l’environnement et bon nombre de ressources alternatives n’ont pas encore été suffisamment développées, le solaire par exemple, d’où le coût prohibitif de l’électricité que ces dernières produisent.
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