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Par Luiz Carlos Azenha
Source : Carta Capital - 11/09/2008
Traduction : Roger Guilloux pour Autres Brésils
La semaine prochaine , les membres de la CPI du Système Pénitencier remettront le rapport final au président de la Chambre des Députés, Arlindo Chinaglia. Le député Domingos Dutra (PT Maranhão) qui fait également partie de la CPI des écoutes téléphoniques, est un témoin de premier plan de la manière, très inégale, dont la Justice traite les Brésiliens.
Dutra fait parti d’un groupe de parlementaires qui a visité 400 cellules de 62 établissements pénitenciers, dans 18 Etats. La conclusion, selon le député, est qu’ « il n’existe pas de système carcéral au Brésil, ce que l’on trouve c’est une institution complètement déstructurée. Il n’y a pas d’informations ni de statistiques fiables. Ceci a pour conséquence une absence de politique vis-à-vis des personnes emprisonnées. »
La situation qu’ont trouvée les membres de la CPI est effroyable : 82 % des prisonniers ne travaillent pas et 82,5% n’étudient pas. Pour cette raison, l’un des objectifs du système, celui de la resocialisation des prisonniers, n’est pas atteint. Selon le député, le taux de récidive est « de 80 à 82%. »
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