La découverte d’immenses gisements maritimes de pétrole, dans les eaux profondes sous une épaisse couche de sel, provoque un débat que les médias taisent avec insistance. Qui va tirer profit des ressources de notre sous-sol ? Pourquoi maintenir une législation qui favorise les compagnies multinationales ? Quelles solutions permettraient d’utiliser les réserves au bénéfice du plus grand nombre ?
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De Sergio Ferolla et Paulo Metri
Source : LMD Brasil – juillet 2008
Traduction : Janine Houard pour Autres Brésils
On voit souvent sur les tee-shirts, les voitures et les fenêtres des villes, le mot « paix », qui exprime un souhait noble et justifié de la société. Mais la société doit aussi se mobiliser pour la conquête de cette paix, en imposant ses décisions dans les secteurs de grande importance nationale, en évitant la dégradation de l’environnement et l’injustice sociale, et en réagissant avec indignation contre les usurpateurs de biens nationaux situés dans le sous-sol brésilien. Actuellement, justement, quelques prédateurs sociaux, mûs par l’appât du gain, utilisent des procédés déplorables pour tromper toute la nation et élaborent de nouvelles ruses pour s’approprier le précieux pétrole de nos gisements, une richesse que seul l’Etat peut transformer en bénéfice pour la communauté.
Depuis les années 90, la mondialisation croissante privilégie les intérêts des pays développés en suivant les dogmes doctrinaires du néolibéralisme. Elle a servi d’instrument de soutien à l’expansion commerciale des pays développés et à l’usurpation des richesses des peuples périphériques. Par conséquent, les injustices se sont accrues au sud de l’équateur et les richesses se sont accumulées au nord, accentuant ainsi le fossé entre les pauvres et les riches. Car, la mondialisation s’en est tenue au libre échange et au libre flux des capitaux, sans inclure la libre migration des citoyens des deux hémisphères. Les marginalisés du monde sous-développé ne peuvent pas participer à l’opulent festin du Nord. Pourtant, ces citoyens sont les acheteurs constants de produits et de services des grands groupes des puissances industrielles, de même que les richesses économiques des développés sont renforcées par le fait qu’ils s’approvisionnent en matières premières venues du Sud à des prix dérisoires. Cette ségrégation des peuples a été aggravée par les mesures anti-migratoires récemment imposées par l’Union Européenne, à l’image des actions policières brutales des Etats-Unis.
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