<img1392|left> « C’est dommage que nous, les chrétiens, aussi bien catholiques que protestants, nous soyons si intelligents, si forts pour mettre de beaux et de grands principes sur le papier et si faibles ensuite, si peureux et craintifs quand il s’agit de donner la vie à ces principes. » Voilà le genre de choses qu’aimait à rappeler Helder Camara, la « voix des sans-voix », archevêque du diocèse brésilien de Recife et Olinda de 1964 à 1985, et l’une des figures les plus illustres parmi ces chrétiens qui se sont reconnus dans la mouvance de la théologie de la libération.
Cinq ans après sa mort, le 27 août 1999, le petit archevêque n’a pas fini de faire parler de lui et l’on redécouvre aujourd’hui sa pensée théologique et politique. En France, l’association Dom Helder Camara, mémoire et actualité s’efforce d’entretenir la flamme : expositions, rencontres, interventions.
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