Eviter « le piège électoral institutionnel »

 | Par Ricardo Antunes

Entretien avec Ricardo Antunes

Début octobre se tiendront au Brésil des élections municipales. Le sociologue Ricardo Antunes, professeur à Unicamp, s’est entretenu à ce propos avec l’hebdomadaire « Correio da Cidadania » le 21 septembre 2008.

L’entretien a été conduit par Gabriel Brito et Valéria Nader.

Selon Antunes, les partis qui mènent une véritable opposition au gouvernement Lula, tels le PSOL (Parti du socialisme et de la liberté) ou le PSTU (Parti socialiste des travailleurs unifiés), doivent mettre la « course » électorale au second plan en donnant la priorité aux luttes populaires et sociales, ce qui leur permettrait d’acquérir une base populaire plus cohérente et plus préparée pour faire front aux partis dominants.

Antunes souligne comme impératif qu’on n’accepte plus de traiter la question de la dette publique selon les modalités actuelles. Sans cette prémisse et sans l’existence de conseils populaires qui puissent contrôler et discuter l’application des budgets des villes, la gestion municipale ne pourra pas correspondre aux besoins des couches les plus défavorisées et majoritaires de la grande conurbation de São Paulo. (Réd.)

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