Espace de projection alternatif

"Conversation avec les Sans Terre"

Assentamento du 17 avril 1996

Parà - Brésil

août/septembre 2003

<img149|left> Par Hélène Degrandpré et Manuell Battaggi

Un film/diaporama composé de photographies et de paroles des habitants de l’"Assentamento du 17 avril 1996".

Cette communauté du Mouvement des Paysans Sans Terre, située à Eldorado dos Carajás, petite ville aux portes de l’Amazonie, est surtout connue pour la violence du conflit pour la terre : entre terre du profit et terre du travail, entre droit à la propriété et droit à une vie digne.

Aux paysages, portraits, images souriantes de la vie d’aujourd’hui, se mêlent les fragments d’histoires individuelles et collectives construites dans la violence et la lutte pour la terre.


« L’autre Brésil d’Américo Mariano »

Canne à Sucre (octobre 2004)

<img158|left> « Au centre de l’État de São Paulo, au Sud, et celui du Pernambuco, dans le Nordeste, se trouvent les deux plus grands pôles de plantation de canne à sucre.

J’ai réalisé un travail photographique depuis la coupe de la canne à sucre jusqu’à sa transformation en éthanol, le nouveau combustible pour les voitures et avions brésiliens.

Des ouvriers agricoles, hommes et femmes, s’unissent pour que la coupe soit faite dans un espace de temps limité et faire face à la demande de production d’éthanol toujours plus importante.

12 tonnes de canne à sucre sont coupées par jour et par personne. Aujourd’hui 40% du parc automobile et aéronautique brésilien utilise l’éthanol comme carburant. »

Projet Acauã (oct.-nov. 2004)

« Le Brésil est un pays joyeux et cela malgré toutes les inégalités sociales auxquelles il doit faire face. Des années de lutte ont été nécessaires aux plus pauvres de ses habitants pour conquérir un petit morceau de terre et cela grâce à des mouvements extraordinaires, spontanés, ainsi que la réforme agraire programmée par Lula.

Au Nordeste du Brésil, dans l’Etat de Paraiba, à 600 km de la Capitale João Pessoa, frontière avec l’Etat de Ceara, un rêve s’est réalisé pour 190 familles qui depuis des années luttaient pour trouver liberté et dignité.

En 1999 ces familles ont reçu du gouvernement fédéral des parcelles de terre, 2 hectares en moyenne, situées dans une région très aride, du nom Indien d’Acauã. Depuis, elles sèment et vivent de leur récolte.

La « joie brésilienne » est encore plus forte dans cette communauté parce qu’elle possède aujourd’hui tout ce dont elle a besoin... Le respect, la dignité, un toit, ses propres terres, et de l’eau pour les faire fructifier. C’est peu et c’est énorme. »

Champs de coton (novembre 2004)

<img155|left> « C’est dans le Mato Grosso do Norte qu’est située l’une des plus grandes plantations de coton du Brésil. 10 000 hectares mais seulement une vingtaine d’ouvriers agricoles pour accomplir un dur labeur.

La machine remplace l’homme pour que cette industrie reste compétitive dans le marché international du coton.

Apres un long travail sur le même sujet en Afrique - Bénin, Mali - où des familles entières, des villages même, travaillent ensemble sans relâche à la cueillette, j’ai décidé de repartir au Brésil pour montrer les différences et les similitudes, sociales et modernes, du travail sur les champs de coton entre ces deux continents.

Le Brésil est aujourd’hui le second exportateur mondial de coton. »

Par Américo Mariano, photographe

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