Traduction : Christophe De Jésus pour Autres Brésils
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En 2002, un parti, dont les cadres politiques avaient toujours été éloignés des élites qui gouvernaient le pays depuis 1985, a triomphé aux élections présidentielles. La prise de pouvoir d’un homme politique attaché à une tradition plus à gauche, l’engagement de tout son mandat présidentiel - malgré la crise politique de 2005-, déclenchée par le thème de la corruption - renforce le principe politique de l’alternance des élites. Cette prise du pouvoir est encore plus significative pour la simple raison que la réélection de Lula da Silva a effectivement été admise par les autres élites politiques, à nouveau mises en déroute lors des présidentielles de 2006.
Même si la démocratie ne peut être réduite à un ensemble de règles et de procédures, les normes ont leur importance et peuvent avoir des effets sur la qualité de la représentation politique. Au Brésil, la chambre des députés est composée d’hommes politiques élus tous les quatre ans, dans chacun des différents états ainsi que dans le district fédéral de Brasilia, au moyen d’un système proportionnel de listes ouvertes. L’un des corollaires de ce système - dans lequel l’électeur peut choisir entre voter pour un candidat ou voter pour un parti - est la grande compétition entre les candidats et l’incitation à ce que les politiciens agissent dans le sens de la valorisation de leurs caractéristiques propres en laissant de côté les idéologies. La possibilité de formation de coalitions électorales réduit également l’éventail des offres idéologiquement orientées.
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