Photo : Guilherme Santana/VICE
Mardi dernier, lors de la deuxième manifestation contre la hausse du prix des transports publics appelée par le mouvement « Passe Livre » à São Paulo, la police a durement réprimé les manifestants. Le prétexte de la police était que les manifestants ne voulaient pas suivre le parcours qu’elle voulait leur imposer, ce qui l’a « forcée » à les réprimer. L’objectif réel était politique : empêcher que la manifestation ait lieu ou limiter au maximum le nombre de participants en semant la peur.
Suite à la répression de mardi, 28 manifestants ont été blessés et il y a eu 13 interpellations. Les images de la brutalité policière ont envahi les réseaux sociaux et la presse nationale. Cependant, les responsables politiques du gouvernement de l’État de São Paulo (PSDB, droite) et de la ville (PT) ont soutenu l’action de la police.
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