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Photo de Valter Campanato
Par Clarinha Glock – Terramérica
Source : Agencia Carta Maior - 09/09/2008 –
Traduction : Roger Guilloux pour Autres Brésils
Porto Alegre – La bataille contre les industries de cellulose s’est intensifiée dans les tribunaux au Brésil, tout particulièrement dans les Etats où les plantations d’eucalyptus sont en expansion : la Bahia, l’Espirito Santo et le Rio Grande do Sul. Dans le Rio Grande do Sul, cinq organisations de défense de l’environnement se sont unies, le mois dernier, pour entamer une action judiciaire contre la présidente de la Fondation d’Etat de Protection à l’environnement (Fepam), Ana Maria Pellini, accusée de harcèlement moral en raison des pressions qu’elle exerçait sur ses employés pour qu’ils prennent des décisions favorables au secteur de production du papier.
La plainte fait référence aux menaces de transfert non justifiées de techniciens qui refusaient de modifier les critères de délimitation des zones protégées de sylviculture ainsi que les critères d’autorisation de construction de barrages et d’augmentation des surfaces utilisées qui auraient quadruplé la production de la fabrique de cellulose d’Aracruz, la plus grande entreprise brésilienne du secteur et qui appartient aux familles Lorentzen de Norvège et Safra du Liban. « Ils veulent nous imposer une dictature environnementale » se plaint Pellini qui a nié les accusations et qui a rappelé qu’au moment où elle a assumé ses fonctions, elle a trouvé 12.000 demandes d’autorisation en attente d’expertise et que c’est pour cela qu’elle s’est trouvée dans l’obligation de mettre en place un plan d’urgence.
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